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***     Présentation générale - Parcours     ***     

 Présentation Générale  
 & parcours

Les juments 

 Les poulains  

Situation :

Nous sommes installés sur une propriété d'une vingtaine d'hectares située en Bresse bourguignonne, à la limite du Jura et de l'Ain.
Distances :
- à 1h de Lyon et de Dijon
- à 4h de Paris
 

Contact :

Diane Berthod
06 28 04 28 58 & 09 60 51 30 08
contact mail

Nom et affixe d'élevage :

Le nom "Bluegold" nous est venu en jouant au scrabble... avec les lettres des prénoms de nos trois enfants, Delphine - Morgane - Lubin. Ni trop long ni trop court, "Bluegold" nous a tout de suite plu ; chacun de nos trois enfants y a trois lettres de son prénom !

Tous nos poulains portent l'affixe Bluegold sauf Locace hélas (l'affixe de l'élevage ayant été déposé après sa naissance), qui est champion d'endurance sous les couleurs italiennes.

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Elever des chevaux beaux et qualiteux, qui soient d'agréables compagnons et d'excellentes montures.
Polyvalents sport - loisirs - show (nous sommes résolument contre les castes).

Notre production est enregistrée :
- au stud-book du Pur-Sang Arabe ou
- au registre du Demi-Sang Arabe

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La famille composée de Jean-Marc, Diane et trois enfants (Delphine 23 ans partie s'installer sur Bordeaux, Morgane 20 ans et Lubin 15 ans) vit au rythme des 10 à 20 chevaux présents à l'élevage.

Udine, notre regrettée dalmatienne, reste dans nos coeurs et son fils Crumble dans notre vie.
Exquise, notre petite caniche, est très chouchoutée et toujours exquise !
Abby tient également une place importante malgré sa toute petite taille d'adorable chatoune mais remarquable chasseresse.

           les enfants et Udine (oct.2005)

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Infrastructure :

- une écurie centrale de 2 boxes étalons 3x6m + 2 boxes 3x3m, donnant sur :
- 2 grands boxes de poulinage avec surveillance vidéo
- avec 5 boxes 4x3m adossés

l'écurie (mars 2005)

- un rond de longe de 18m
- un manège de 20x30m, avec auvent de stockage

- des paddocks
- des prés tous clôturés par sangle électrifiée

De la maison côté cour, nous avons une vie directe sur les chevaux !

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Alimentation :

Grâce à nos herbages de qualité, les chevaux profitent de l'herbe et du foin fournis exclusivement par la propriété. Nous n'utilisons aucun produit chimique sur nos terres, ni engrais ni désherbant sélectif (cf planète en danger) !! Tout le travail d'entretien des pâtures se fait à la débroussailleuse et au broyeur.
Nous complémentons par des mélanges faits au jour le jour en très grande proportion à partir de produits bio achetés directement à un moulin de proximité (orge aplatie et à germer, son, huile de lin ; pulpe de betterave, luzerne mélassée). Sel minéralisé et oligo homéopathie. Nous utilisons également des synergies de plantes en cures.

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Soins :

Vermifuges, vaccins, parages sont rigoureusement suivis. Tous nos chevaux sont vaccinés contre grippe-tétanos.
Nous faisons appel régulièrement à une ostéopathe et un dentiste équins diplômés.
Nos chevaux sont tous munis d'un transpondeur et de papiers en règle.
Nous travaillons plus particulièrement avec un vétérinaire qui suit nos chevaux, les connaît et les apprécie.

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Education - Mental :

Tous nos reproducteurs ont été sélectionnés sur leur bon caractère, en plus des origines, du modèle et de la robe.
Nous accordons une grande importance à l'éducation des poulains, qui sont imprégnés dès la naissance, licolés et longés dès les premiers jours.
Une fois les poulinières suitées au parc, nous gardons un contact étroit et régulier avec les poulains et avec les jeunes. Tous connaissent le box, l'attache, et les règles de la vie sociale.

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Certains de nos chevaux sont sortis en endurance.
Notre étalon arabe a été entraîné par un professionnel et a fait deux sorties en show (2è de classe à Ruoms).

Il est difficile de concilier valorisation (endurance, show) en plus de l'élevage et de notre vie de famille. Et bien évidemment mettre un cheval au travail chez un professionnel sérieux n'est pas toujours dans nos moyens et il est de plus en plus difficile de trouver un professionnel en qui avoir pleinement confiance (soins + travail).
Notre priorité est : bons soins et éducation, bases de tout.

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Mon parcours en équitation :

Depuis mon plus jeune âge, mes premiers souvenirs d'enfance, j'ai toujours été attirée par les chevaux, bien que n'étant pas d'une famille de cavaliers ou gravitant dans le monde du cheval.

 Alors que je savais à peine faire de la bicyclette je rêvais d'être "écuyère dans un cirque" (dixit) : je me voyais voltigeant gracieusement avec un beau cheval sur la piste. Pour ceux qui me connaissent : vous m'imaginez en tutu ?...

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A force de persuasion, alors que j'avais 9?10?11?ans, j'ai fini par convaincre mes parents de me payer des leçons d'équitation.
Malheureusement j'étais une enfant très timide et la voix vigoureuse de l'instructeur et sa forte autorité (de la vieille école, où l'on se faisait "engueuler" tout le long du cours) assaisonnés de quelques chutes m'ont rapidement découragée...

Après une pause et changement au centre équestre, S.H.U. Montdragon, j'ai réitéré ma demande et là les cours étaient donné par un jeune couple instructeur-monitrice plus gentil et à l'écoute (avec un nom à particule impressionnant, Mr et Mme de la R. de P., faisant très noble! et dont je me souviens parfaitement). Mes premiers vrais débuts ! Ce nom très particulier apparaît au Centre Européen du Cheval de Mont-le-Soie en "Recherches scientifiques " "Publications issues des chercheurs", en 2010 !!

Puis un autre instructeur est arrivé, lui aussi issu du Cadre Noir comme les précédents ; je m'entendais bien avec lui, je crois que nous avions réciproquement de l'affection l'un pour l'autre. Monsieur M. était impressionnant avec sa haute stature et son maintien. Lui et son épouse avaient deux fils, dont l'un que je cotoyais en leçon.
J'ai progressé dans ce centre équestre de Forbach (57) durant quelques années, jusqu'à l'Etrier d'Argent de l'époque, en 1980.
Il était situé dans une ancienne caserne militaire, avec un manège dont tout un côté était équipé d'un miroir, et une magnifique carrière d'obstacle.

Je me souviens...

de sorties trotting dans les bois, autour du château du Schlossberg, sans étriers bien sûr...

de concours organisés, de tous niveaux y compris national, dont j'étais bien sûr spectatrice

d'une chasse à courre prétexte à une journée en extérieur avec les chevaux

de carroussels équestres organisés très sérieusement par Mr M. et présentés, dont j'étais une participante assidue

d'une jument "Isis de ?" que j'aimais beaucoup

d'une jeune fille de mon âge très douée en CSO et qui a travaillé un jeune SF, lequel plus tard a fait partie de l'équipe de JO (Montréal 1976 ?) ; cheval alezan qui avait un formidable coup de saut (son nom me reviendra peut être) et qui était impressionnant (sa jeune cavalière toute petite!) et très gentil, elle l'adorait

Fin de l'aventure pour moi à Mont Dragon très peu de temps après le passage de l'Etrier d'Argent (G6).
Le centre équestre S.H.U. Mont Dragon n'existe plus, détruit... Un centre commercial a hélas remplacé écuries et installations.

L'Eperon d'Or - Association nationale des Maîtres et Sous-maîtres de manège
"La tradition n'exclut pas le progrès ..."

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Vers l'adolescence je crois, j'ai fait des stages en été :

Le premier c'était avec le Touring Club de France, je ne souviens pas de grand chose, sinon qu'un jour le plus grand et le plus petit cheval avaient été pris en photo l'un à côté de l'autre (un shet et un cheval XXL!!).

L'un à Villeneuve-lès-Avignon, avec un moniteur cavalier de dressage (je me souviens qu'un dimanche il a déroulé une reprise en concours) ; les stagiaires logeaient dans des boxes à chevaux aménagés. Si je me souviens bien c'était au Lozet ; à l'époque il n'y avait pas de manège mais déjà une belle carrière.

J'ai également une année effectué le Rallye Azur (je ne sais plus en quelle année) ; là je me souviens d'un jeune cavalier qui était avec son propre cheval, un entier de type espagnol avec lequel il avait une réelle complicité (cabrade, révérence etc tout en douceur et finesse).

Autour de la majorité je n'ai plus pris de cours réguliers, les circonstances ne s'y prêtaient pas ; j'ai même cessé quelques temps de monter à cheval et de cotoyer des chevaux.

Toutefois à deux reprises j'ai pris un cheval en demi-pension chez le propriétaire ; avec le deuxième, jeune cheval avec du gaz mais agréable, ma seule sortie en groupe m'a valu opération et séjour à l'hôpital d'Echirolles (38), qui m'ont laissé des séquelles à l'épaule. Nos sorties en solo se passaient elles parfaitement bien... Le cheval s'était fauché au galop et nous étions tous deux tombés, lui sur moi. Après ce qui m'avait paru une éternité à attendre blessée avec le cheval (en parfaite santé) à l'attache, puis un trajet en voiture bringuebalant sur des chemins et qui m'arrachait des cris de douleur, le propriétaire m'avait posé aux urgences et n'a jamais pris de mes nouvelles...

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J'ai recommencé à prendre des cours passé 21?22?23? ans alors que j'habitais Grenoble et que je pouvais les payer, à l'Etrier du Dauphiné, avec Alain C. comme instructeur.
Depuis ce temps le club a prospéré, avec la même famille gérante, et des installations plus spacieuses.
Alain, avec lequel j'ai pris des cours durant quelques années, excellent pédagogue et homme de cheval, est à présent formateur à Action Cheval Formation.
J'y ai passé mon galop 7 en 1991 avec le DTR de l'époque ; ayant essuyé des refus à l'obstacle avec la petite bombe de juju que je montais, ne m'avait été validé que le galop 7 dressage, le DTR me faisant valoir qu'ainsi il me reverrait à la prochaine cession.

Je me souviens...

de concours, challenges inter-départementaux, avec un hongre AA, Onyx (je dois avoir une photo de nous) ; j'étais extrêmement traqueuse malgré les paroles d'apaisement et d'encouragement d'Alain ; trac qui me faisait perdre une partie de mes moyens aussi bien à la détente que sur la carrière de dressage... et que j'ai toujours face à un oeil extérieur !

d'une commémoration du bicentenaire de la révolution où le club faisait un défilé à cheval sur les quais à Grenoble avec pétards, foule et tout le bazar, je ne faisais pas la fière et transmettait ma peur à mon cheval qui n'en avait pas besoin... un vrai cauchemar...

de stages de dressage organisés par Alain avec Monsieur Philippe Limousin du Cadre Noir, grand Monsieur dans tous les sens du terme ; avec sa jument Iris de la Fosse il a été Chp de France et a concouru aux JO 88 de Séoul

d'une mémorable et spectaculaire chute au départ d'un CSO d'entraînement : après un gros coup de cul du hongre Mick à ma demande de départ au galop, j'ai fait un saut périlleux par dessus la tête du cheval et, juste le temps de me tapisser les fesses de gadoue, j'étais debout ! J'ai bouclé mon parcours avec étriers et selle boueux qui glissaient très désagréablement ; fin de la journée en short et bottes, effet sexy garanti!

d'une grande et belle jument, Karine, que j'avais pris en demi pension auprès de sa propriétaire pendant quelques semaines
de mes copines Martine S. et une autre Martine, D. A., chercheuse en glaciologie.

de moments sympas au club-house, notamment pour un de mes anniversaires

Fin de l'aventure à l'Etrier du Dauphiné en 91 ou 92 ; jeune mariés avec mon toujours époux, nous avons déménagé peu de temps après l'accouchement de notre fille aînée (dans une maison en chantier dont nous avions fait faire uniquement le gros oeuvre ; j'en ai lazuré volets et fenêtres enceinte jusqu'aux oreilles, pas une bonne idée...).

Durant mes années dans ce club grenoblois j'ai effectué un raid équestre AHue et ADia chez Jean A. de C.
Raid qui constituait à nous donner par petits groupes un point d'arrivée et une carte et go, aventures en Morvan !
Jean ayant à la fois boussole et gps dans la tête, il retrouvait tous les groupes, en arrivant de nulle part et à notre stupéfaction ; un grand cavalier de Trec (Chp du Monde en équipe et d'Europe en individuel) et un grand meneur.
"Bouffe" épouvantable (pas d'autre terme pour ce qui constituait notre quotidien...) assurée par un traiteur, trimbalée et re-trimbalée, tout le groupe a maigri, moi -2kg en une petite semaine !
Au bout de 2 jours j'avais le dos en compote car m'avait était attribué par Jean un jeune connemara aux allures étriquées ; je sollicitais des massages le soir pour me soulager.
Et côté coeur et non cheval... j'ai rencontré et craqué dès mon arrivée pour G.F. venu lui aussi en stage ; un vrai coup de foudre, nous avons été tellement inséparables et amoureux (c'était bien avant de rencontrer mon mari et père de nos enfants) que les autres cavaliers croyaient que nous étions arrivés ensemble ! Nous avons même eu droit à une pancarte "just married" clouée à la petite carriole de notre journée apprentissage attelage dans les chemins en parallèle des cavaliers à cheval.

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de jolis et moins sympathiques souvenirs... avant que je ne puisse acquérir mon premier cheval. Et que de fil en aiguille je ne me lance dans la grande aventure de l'élevage !